Les lunes passaient et les cheveux de Gala poussaient au fil des lunes. Mickael ne s'était jamais réveillée alors que la petite peste atteignait ses 18 ans révolues. La vie était calme depuis l'adoption par Mélina et Collision.
Les incidents diplomatiques n'étaient plus qu'au niveau du foyer matriarchal et n'atteignait plus les pointes du désert depuis la disparition de la Métaguilde. Les formes de Gala s'étaient accentuées, tout comme sa spécialisation dans le pharmaceutique. Lehla El Sabba morte, la petite apprentie s'était tout de même servie des notes que son aînée avait laissé sur les ondes pour progresser.
Devenue étudiante plus tôt que les terriennes, moins cultivée et généraliste aussi certes, la petite peste était devenue une belle plante qui entretenait son frère inerte.
La vie au campement était agréable. Temudjin était un chef juste et droit. Gabrielle, Collision, Mélina et Béat faisaient vivre le campement avec joie et bonheur. Chacun avait trouvé sa place au fur et à mesure et avaient appris à supporter les excès hormonales de la jeune fille pubère qui mûrissait de lunes en lunes. Chaque débordement était calmé et désormais Gala avait appris à se contrôler et à moins hurler qu'avant.
Mesurant désormais un mètre soixante sept et ayant retrouvé des conditions d'hygiène potable, elle découvrait une vie adulte parmi tous les gens présents où seul Grosoeil restait le benjamin du haut de ses quatorze ans.
Chef en médecine, elle s'occupait des blessures et des excentricités faites avec les licornes au besoin. La vie de nomades ne l'intéressait plus et avait trouvé l'amour dans les bras de la personne qui l'avait toujours adoré et avec laquelle elle avait eu une complicité de tout instant. Meurtres, joies, peines. Chaya et Gala s'affichaient clairement et sans aucune honte, ce qui avait peut-être provoqué l'hémorragie cérébrale de son frère et amant de jeunesse.
Les années défilaient paisiblement pour elle, entourée de ceux désireux de prospérer à Samarcande. La vie n'était plus aussi ambitieuse qu'avant, les technologies s'étaient arrêtées à la lance de bois mais plus personne n'arrivait désormais sur Pandora. Les invasions s'étaient closes sur le massacre de Karbon City et Gala n'aspirait désormais plus qu'à vivre au rythme de Pandora, lentement, sûrement mais agréablement.